Des Congolais ont rapporté avoir été empêchés de traverser la frontière pour aller en Zambie. "Aujourd'hui, j'ai voulu aller comme d'habitude en Zambie pour faire des achats, les camionneurs du côté de la Zambie ont refusé de nous laisser franchir la frontière, ils nous ont jeté des pierres", a affirmé à l'AFP Jean-Luc Kayumba, un vendeur de Kasumbalesa. Vers 10H00 (08H00 GMT), "il y a eu les échauffourées, la police zambienne a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, puis a fermé la frontière", a-t-il indiqué. Depuis une semaine, la tension est perceptible à ce poste-frontière, selon des habitants. Tout a commencé le 29 septembre, lorsqu'un chauffeur zambien a tué une personne dans un accident de la circulation au niveau du pont Lualaba, à environ 300 km de Kasumbalesa, a expliqué à l'AFP Pierre Mwebu, membre de la société civile locale. En représailles, des habitants de ce village congolais ont "brûlé vif" le chauffeur zambien, a-t-il ajouté, joint au téléphone depuis Lubumbashi, chef-lieu de la province congolaise minière du Haut-Katanga. Depuis, les chauffeurs en provenance d'Afrique australe n'ont plus traversé la frontière avec leurs camions de transport de minerais, a dit M. Mwebu. "C'est une fermeture provisoire, les autorités des deux pays sont en discussion pour régler le problème d'insécurité des chauffeurs sur les routes congolaises", a déclaré à l'AFP un diplomate zambien qui n'a pas voulu être cité. A environ 90 km de Lubumbashi, Kasumbalesa, vital pour la RDC, est le point de passage des camions qui exportent les minerais congolais (cuivre et cobalt) vers les ports de la Tanzanie et de l'Afrique du Sud.
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