Lors de l'attaque survenue samedi, des hommes armés "soupçonnés d'être des bandits ont tendu une embuscade et tué huit agents de sécurité dans le secteur d'Ajaokuta", a indiqué Onogwu Muhammed, porte-parole du gouverneur de l'État de Kogi, dans un communiqué. Kogi connaît une recrudescence des attaques, certaines revendiquées par des jihadistes du groupe État islamique opérant en dehors de leur base habituelle dans le nord-est. Le gouverneur de l'Etat de Kogi, Yahaya Bello, a suspendu un chef traditionnel local, selon le communiqué. "Le gouverneur a adressé une sévère mise en garde aux autres dirigeants traditionnels de l'État pouvant être avoir des liens d'une manière ou d'une autre avec des éléments criminels pour qu'ils renoncent immédiatement", a explicité M. Muhammed. Les chefs traditionnels et les émirs du Nigeria n'ont aucun pouvoir politique officiel mais sont très influents, jouant localement un rôle de gardiens de la culture et de la religion. Le mois dernier, des hommes armés ont attaqué un poste de police dans le district d'Okehi à Kogi, tuant un policier, et en avril, trois policiers ont été tués dans l'attaque d'un poste de police dans la ville d'Adavi. Les deux attaques avaient été revendiquées par le groupe État islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap) qui s'est séparé de Boko Haram en 2016 et a pris le leadership dans le nord-est du Nigeria. Le groupe a revendiqué la responsabilité de l'assaut ce mois-ci contre une prison proche de la capitale Abuja d'où des centaines de détenus, dont des dizaines de jihadistes de premier plan, ont pu s'évader.
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