Plusieurs dizaines d'entre elles y étaient toujours présentes en fin de journée pour éviter leur expulsion, a appris l'AFP auprès d'associations et de source policière. Ces migrants, parmi lesquels des Ivoiriens, des Tchadiens et des Soudanais, ont pénétré samedi vers minuit dans ce bâtiment vide de 8.000 m³ de Gentilly, "voué à la destruction" et dont ils ont fait "une réquisition citoyenne", a indiqué United Migrants, association qui les soutient. La police, arrivée sur place, a "stoppé les entrées puis invité les personnes à quitter les lieux, ce qu'elles ont refusé", a rapporté à l'AFP la préfecture de police. La grande majorité des occupants a finalement été évacuée dimanche dans la journée mais il restait "une quinzaine de personnes sur le toit-terrasse et une trentaine dans le hall" en fin d'après-midi, selon une source policière. Le responsable de l'association a été interpellé, a précisé la préfecture de police (PP). "Ces 400 personnes sont sans domicile. Elles ont déjà épuisé les solutions temporaires de logement (...) Afin d'éviter de dormir une énième fois à la rue avec tous les dangers et difficultés que cela entraîne, elles ont décidé d'occuper ce lieu", avait argumenté United Migrants. "Les habitant.e.s s'engagent à maintenir la propreté des lieux et à assurer une occupation calme dans le respect du voisinage", avait ajouté l'association. "La constitution de ce squat est illégale et n'est pas adaptée pour héberger des personnes au regard de l'état du bâtiment et de l'absence d'électricité", a souligné de son côté la PP, précisant qu'une centaine de femmes et enfants figuraient parmi les occupants.
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