"Nous avons considéré que dans les circonstances internationales que l'on connait, la coopération énergétique est évidemment essentielle et nous voyons dans l'Algérie un partenaire fiable, loyal, engagé sur le terrain de cette coopération en matière énergétique", a déclaré M. Michel à l'issue d'un entretien à Alger avec le président Abdelmadjid Tebboune. L'Europe fait face à un manque de gaz qui se profile cet hiver après l'annonce vendredi de l'arrêt complet du gazoduc Nord Stream 1 par le russe Gazprom. Plusieurs pays, notamment européens, cherchant à réduire leur dépendance des livraisons russes depuis l'invasion de l'Ukraine se sont tournés vers l'Algérie. L'Algérie, dont les réserves prouvées de gaz naturel s'élèvent à près de 2.400 milliards de m3, fournit environ 11% du gaz consommé en Europe, contre 47% pour la Russie. Il est le premier exportateur africain de gaz naturel et le 7e mondial. Lors d'une visite fin août en Algérie, le président français Emmanuel Macron s'était félicité de la décision d'Alger d'aider "à la diversification" des approvisionnements en gaz de l'Europe. Lors d'un sommet algéro-italien à la mi-juillet, un gros contrat pétro-gazier de "partage de production" entre les géants italien Eni, américain Occidental et le français Total, portant sur 4 milliards de dollars, avait été annoncé. En outre, Alger avait annoncé une nouvelle augmentation d'ici la fin de l'année de ses livraisons de gaz à l'Italie via le gazoduc Transmed, dont elle est devenue le premier fournisseur devant la Russie, après l'invasion de l'Ukraine. Depuis début 2022, l'Algérie a fourni à l'Italie 13,9 milliards de m3, dépassant de 113% les volumes programmés auparavant.
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