"Je pense que la libération de ces trois premiers militaires est un bon signe, un signe que les choses vont dans le bon sens", a estimé M. Coulibaly lors du compte-rendu du conseil des ministres. Début juillet, 49 soldats ivoiriens avaient été arrêtés au Mali puis inculpés mi-août pour "tentative d'atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat" et formellement écroués. Abidjan assure que ces soldats étaient en mission pour l'ONU et exige leur libération. Trois femmes soldats sur les 49 ont été libérées samedi, "un geste humanitaire" du Mali. Plusieurs médiations sont en cours pour obtenir la libération des 46 soldats toujours prisonniers, dont celle du président togolais Faure Gnassingbé et de leaders religieux maliens. "Nous restons optimistes. Nous sommes inscrits dans cette voie du dialogue, la voie diplomatique et nous ne doutons pas un seul instant que nos militaires rejoindront leurs familles", a affirmé M. Coulibaly mardi. Dans ce dossier, l'ONU avait reconnu des "dysfonctionnements" dans une note adressée au gouvernement malien et admis que "certaines mesures n'ont pas été suivies". Cette affaire illustre les tensions entre le Mali et la Côte d'Ivoire. Bamako accuse Abidjan d'avoir incité ses partenaires ouest-africains à durcir les sanctions contre les militaires maliens auteurs de deux coups d'Etat depuis 2020. Les sanctions ont finalement été levées début juillet.
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