"L'étudiante Chancelia Moulounda a bénéficié d'une liberté provisoire depuis hier (vendredi). Elle a rejoint sa famille", a déclaré à l'AFP Trésor Nzila, directeur exécutif du Cercle d'actions pour le développement(CAD), une organisation congolaise de défense des droits humains. "Il s'agit juste d'une liberté provisoire parce que la justice maintient toujours la charge d'atteinte à la sécurité intérieure de l'État contre la jeune étudiante" qui, en 20 mois de détention, n'a pas été jugée, a ajouté M. Nzila. Le CAD demande aux autorités d'abandonner toutes les charges contre Chancelia Moulounda, 26 ans, qui avant son arrestation était étudiante en master au département de Langue et littérature française (LLF) de l'université publique. "Il n'y a rien de substantiel qui justifie une infraction d'atteinte à la sécurité intérieure de l'État", a estimé M. Nzila, indiquant qu'au départ, une autre infraction de détention illégale d'armes de guerre avait été retenue contre l'étudiante. "Cette infraction a finalement été abandonnée par le juge d'instruction", selon M. Nzila. Au début de l'affaire, la famille de Mme Moulounda avait engagé une avocate pour sa défense, mais cette dernière ne s'est plus manifestée jusqu'à la libération provisoire de l'étudiante, selon un membre de la famille qui a requis l'anonymat.
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