"Le gouvernement du Tigré est prêt à participer à un processus de paix robuste sous les auspices de l'Union africaine", indique un communiqué des autorités de la région rebelle, dans le nord de l'Ethiopie. "En outre, nous sommes prêts à respecter une cessation des hostilités immédiate et mutuellement acceptée, afin de créer une atmosphère propice", ont-elles ajouté. Cette décision intervient alors que les efforts diplomatiques se multiplient pour trouver une solution pacifique au conflit, après que la reprise des combats dans le nord de l'Éthiopie le mois dernier a brisé une trêve établie en mars. Le gouvernement éthiopien insistait depuis longtemps sur le fait que tout processus de paix devait être négocié sous l'égide de l'UA, dont le siège est à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. Mais le Front populaire de libération du Tigré (TPLF) avait jusqu'alors toujours rejeté la médiation de l'envoyé spécial de l'UA dans la Corne de l'Afrique, l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, dénonçant sa "proximité" avec le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed.
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