Ce nouveau bilan - le précédent indiquait 17 soldats et 4 civils tués - est le plus lourd pour l'armée malienne depuis la série d'attaques fin 2019-début 2020 par le groupe Etat islamique de camps militaires dans cette même région des trois frontières. L'armée avait dit lundi dans un communiqué que 4 civils avaient aussi été tués au cours de cette attaque. Certains d'entre eux étaient des élus locaux, avaient déclaré à l'AFP des proches des victimes sous le couvert de l'anonymat. Le communiqué affirmait également que sept "ennemis" étaient morts dans l'attaque, des assaillants "vraisemblablement de l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) et bénéficiant d'un appui drones et artillerie avec un usage des explosifs et véhicule piégé". Le secteur de Tessit, situé du côté malien de la zone des trois frontières, dans une immense région rurale non contrôlée par l'Etat, est fréquemment le théâtre d'affrontements et d'attaques. La localité et son camp militaire ont déjà souvent été attaqués par le passé. En mars 2021, 33 soldats avaient été tués dans une embuscade tendue par les fantassins de l'EIGS tandis qu'ils effectuaient une relève. Le Mali est plongé dans la tourmente depuis 2012. La propagation jihadiste, d'abord confinée dans le nord du pays, s'est étendue au centre et au sud du Mali, ainsi qu'aux Burkina Faso et Niger voisins.
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