M. Ben Barka, vice-président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) dont le siège est au Togo - et ancien secrétaire de la présidence malienne sous la présidence d'Ibrahim Boubacar Keita, renversé par les militaires en 2020 - est visé par un mandat d'arrêt international émis par les autorités maliennes, a indiqué cette source sans plus de précision. Il a été interpellé lundi à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et placé en rétention judiciaire, distincte de la garde à vue parce qu'il n'est pas soupçonné de délit commis en France. Il a été relâché mardi matin sur instruction de la justice française, a dit la même source sans se prononcer sur les raisons pour lesquelles il avait recouvré sa liberté de mouvements. Une source judiciaire a confirmé à l'AFP "la remise en liberté de l'intéressé suite à la décision de ne pas poursuivre la procédure d'extradition, qui avait été initiée à la suite d'une demande formulée par les autorités maliennes." M. Ben Barka était en transit à destination de la Corée du Sud en mission officielle, a indiqué une autre source, proche de la BOAD. M. Ben Barka a exercé de hautes responsabilités gouvernementales au Mali de 2013 à 2020, en tant que ministre puis secrétaire général de la présidence, poste auquel il a été nommé en 2017. Il fait partie d'un certain nombre de personnalités ayant officié sous l'ancienne présidence et que les autorités maliennes veulent entendre sur des malversations présumées commises lors de l'achat d'équipements militaires et l'acquisition d'un avion présidentiel. bur-sd-lal-gd/lbx/dlm
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