"Le gouvernement éthiopien s'est engagé dans le processus de paix piloté par l'UA et espère que l'Union européenne soutiendra les efforts visant à mettre pacifiquement un terme au conflit" a déclaré le vice-Premier ministre éthiopien et ministre des Affaires étrangères, Demeke Mekonnen, lors d'une rencontre avec un diplomate européen, selon des propos rapportés par le ministère. Il s'agissait de la première réaction du gouvernement éthiopien depuis que les rebelles tigréens ont annoncé dimanche qu'il étaient prêts à participer à des pourparlers de paix sous l'égide de l'Union africaine (UA), une option qu'ils avaient jusqu'alors toujours rejetée. La communauté internationale a dans la foulée exhorté les belligérants à saisir cette "opportunité" de paix. Au cours de leur entretien, Demeke Mekonnen et Rita Laranjinha, directrice pour l'Afrique du Service européen pour l'action extérieure, ont notamment évoqué "les efforts de paix que le gouvernement éthiopien a jusqu'ici menés" dans le cadre de ce conflit, ajoute le communiqué du ministère éthiopien, publié sur Facebook. Cette rencontre intervient quelques heures après l'annonce par des médecins tigréens que 10 personnes ont été tuées et plus d'une douzaine blessées dans la matinée dans deux bombardements de drones à Mekele, la capitale du Tigré. Les rebelles tigréens du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) ont accusé les forces éthiopiennes et leurs alliés d'avoir mené ces bombardements, estimant que "le régime d'Addis continue de s'opposer à toute solution pacifique à travers des démonstrations de force et des raids aériens" meurtriers.
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