"Je travaillerai avec tous les leaders" politiques, dans un pays "transparent, ouvert et démocratique", a assuré le vice-président sortant, déclaré vainqueur par le président de la Commission électorale avec 50,49% des voix contre 48,85% pour son rival. "Il n'y a pas de place pour la vengeance", a-t-il poursuivi, se disant "totalement conscient" que le pays "est à un stade où nous avons besoin de tout le monde sur le pont". A l'issue de l'élection du 9 août qui s'est tenue dans le calme, William Samoei Ruto devient le cinquième président du Kenya, succédant à Uhuru Kenyatta qui, après deux mandats depuis 2013, n'avait pas le droit d'en briguer un troisième. Le Kenya, figure de stabilité politique dans la région est-africaine, a toutefois été secoué à plusieurs reprises par des contestations et violences post-électorales, parfois sanglantes. Toutes les présidentielles depuis 2002 ont été contestées, dans la rue ou devant la justice. William Ruto a devancé de 233.211 voix M. Odinga au terme d'une campagne et d'un scrutin globalement paisible suivi d'une interminable attente de six jours. Il devient le premier Kalenjin a être élu président depuis vingt ans, succédant à deux présidents issues de la communauté kikuyu. A 55 ans, l'ambitieux William Ruto a âprement fait campagne ces dernières années à mesure qu'il était mis sur la touche par une alliance inattendue entre Kenyatta et Odinga.
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