Le ministre de la Sécurité intérieure Alejandro Mayorkas a estimé qu'ils ne pouvaient pas être renvoyés en Ethiopie à cause des "violences" mais aussi "des graves pénuries alimentaires, des inondations, de la sécheresse et des déplacements de populations" qui y règnent. Ce statut dit de "protection temporaire", accordé pour une période de 18 mois, s'applique à tous les Ethiopiens actuellement présents sur le sol américain et en situation irrégulière, mais pas à ceux qui entreront à l'avenir. Environ 26.700 personnes sont éligibles, selon le ministère de la Sécurité intérieure. Les Ethiopiens n'avaient jusqu'ici jamais bénéficié de ce statut, contrairement, notamment aux Haïtiens, Soudanais ou Afghans. Mais la situation ne cesse de se détériorer dans leur pays, où une guerre meurtrière oppose depuis novembre 2020 le gouvernement fédéral éthiopien du Premier ministre Abiy Ahmed aux autorités rebelles du Tigré. Après cinq mois de trêve, les combats ont repris à la fin août dans le nord de l'Ethiopie. Le bilan du conflit, qui se déroule largement à huis clos, les journalistes n'ayant pas accès à la région, est inconnu. Mais il a déplacé plus de deux millions de personnes et plongé des centaines de milliers d'Éthiopiens dans des conditions proches de la famine, selon l'ONU. Les deux camps se sont toutefois engagés à participer à des pourparlers lundi en Afrique du Sud sous l'égide de l'Union africaine (UA).
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