Timan Erdimi, le chef de l'Union des forces de la résistance (UFR), dont les colonnes qui fondaient sur la capitale en 2019 ont été stoppées grâce aux bombardements d'avions de l'armée française, a atterri à l'aéroport de N'Djamena où l'attendait une cinquantaine de proches à 08H10 (07H10 GMT). M. Erdimi doit participer, à partir de samedi, à un grand dialogue national inclusif, qui doit déboucher sur des élections "libres et démocratiques" et le transfert des pouvoirs aux civils. Le chef de l'UFR, qui vivait en exil depuis une dizaine d'années au Qatar, est membre de l'ethnie zaghawa comme son oncle Idriss Déby, qui a dirigé le Tchad d'une main de fer pendant 30 ans avant d'être tué en se rendant au front contre des rebelles en avril 2021. En 2019, après son offensive ratée, la justice tchadienne avait condamné Timan Erdimi par contumace à une peine d'emprisonnement à perpétuité. M. Erdimi, en habit traditionnel blanc, a enlacé plusieurs proches qui l'attendait à l'aéroport, a constaté un journaliste de l'AFP. Le rebelle, 67 ans, est un cousin de Mahamat Idriss Déby, le nouvel homme fort du Tchad, qui a pris le pouvoir à la suite de son père Idriss Déby, à la tête d'un Conseil militaire de transition (CMT). Le 8 août, l'UFR de Timan Erdimi, au côté d'une quarantaine d'autres groupes rebelles, a signé un accord au Qatar avec la junte au pouvoir, prévoyant notamment un "cessez le feu". Les groupes signataires sont invités à participer à un dialogue national inclusif, qui doit s'ouvrir le 20 août, pour une durée de trois semaines, à N'Djamena. Ce dialogue doit aboutir à des élections "libres et démocratiques" et le transfert du pouvoir aux civils.
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