M. Guterres "reconnaît les efforts déployés par toutes les parties prenantes pour parvenir à ce moment historique", a dit vendredi dans un communiqué un porte-parole, Farhan Haq. Le chef de l'ONU juge que ce "Dialogue national inclusif" offre une "opportunité historique de poser de nouvelles fondations pour la stabilité" et réaffirme le soutien de l'ONU à sa bonne tenue, a-t-il ajouté. Il encourage également "les groupes politico-militaires qui n'ont pas encore signé l'accord de paix de Doha à rejoindre le processus de paix". Après plusieurs années de lutte armée, le 8 août, l'Union des forces de la résistance (UFR) de Timan Erdimi et l'Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD) de Mahamat Nouri, aux côtés d'une quarantaine d'autres groupes rebelles, ont signé un accord au Qatar avec la junte au pouvoir, prévoyant notamment un cessez-le-feu. Les groupes signataires sont invités à participer au dialogue de réconciliation nationale qui s'ouvre samedi à N'Djamena après plusieurs reports. Quelque 1.400 délégués, membres de syndicats, de partis politiques et du Conseil militaire de transition se réuniront pendant trois semaines pour discuter de la réforme des institutions et d'une nouvelle Constitution, qui sera ensuite soumise à référendum. Mais deux des principaux groupes rebelles, ainsi qu'une plateforme de partis politiques et de la société civile, ont refusé de participer au DNI, le considérant "biaisé".
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