Il a par ailleurs indiqué que "plus de 90" chefs d'Etat ou de gouvernement devraient se rendre à Charm el-Cheikh à l'occasion de la conférence climat (6-18 novembre). "De notre point de vue, concernant Sa majesté le roi Charles, c'est une invitation ouverte", a déclaré Mohamed Nasr, responsable des affaires climatiques au ministère des Affaires étrangères égyptien, lors d'un briefing en ligne de la future présidence de la COP27. "Nous espérons toujours qu'il pourra venir à Charm el-Cheikh", a poursuivi l'ambassadeur Nasr, en soulignant que le nouveau souverain britannique avait "été un ardent défenseur de l'action climatique et un modèle". Début octobre, le palais de Buckingham avait confirmé que Charles III n'irait pas à la COP27, après des informations de presse selon lesquelles la Première ministre britannique Liz Truss avait élevé des "objections" à une participation du monarque au sommet sur le climat. Mme Truss a depuis dû démissionner après 44 jours seulement au pouvoir et a été remplacée par un autre conservateur, Rishi Sunak. En 2021, la COP26 à Glasgow avait été l'occasion pour le Royaume-Uni de se poser en précurseur dans la lutte contre la crise climatique. L'ambassadeur Nasr a exprimé l'espoir que le nouveau Premier ministre maintienne ce niveau d'ambition climatique. "Nous savons que le Royaume-Uni et d'autres pays sont confrontés à des défis économiques, mais nous espérons que ces défis ne conduiront pas à revenir sur les promesses qui ont été faites", a-t-il dit. "Si vous regardez les promesses de financement climatique, elles sont minimes par rapport à ce qui a été mobilisé pour le Covid, elles sont minimes par rapport à ce qui a été mobilisé pour d'autres causes", a-t-il souligné, alors que la Grande-Bretagne fait face, comme nombre d'autres pays, à une grave crise énergétique et économique. Concernant le sommet des dirigeants qui doit lancer la COP27 les 7 et 8 novembre, M. Nasr a indiqué que "plus de 90 chefs d'Etat et de gouvernement" avaient indiqué qu'ils seraient présents. Il n'a toutefois pas donné de noms. Interrogé sur la présence des présidents américain Joe Biden, qui fait face le 8 novembre à des élections de mi-mandat, et chinois Xi Jinping, qui limite ses déplacements à l'étranger à cause du Covid, le responsable égyptien a dit "espérer qu'ils seront présents", tout en soulignant qu'il s'agissait "bien entendu d'une décision souveraine".
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