Début juillet, la RDC, où le virus Ebola a été identifié pour la première fois en 1976, avait déclaré la fin de sa 14e épidémie de cette fièvre hémorragique, souvent mortelle mais contre laquelle existent maintenant vaccins et traitements. En trois mois, quatre cas confirmés et un probable, tous décédés, avaient été enregistrés dans le nord-ouest du pays. Le cas suspect, une femme de 46 ans décédée le 15 août, a cette fois été enregistré dans la zone de santé de Beni, dans la province du Nord-Kivu (est), déjà affectée par de précédentes épidémies d'Ebola. Cette femme avait reçu des soins à l'hôpital "initialement pour d'autres affections, mais a ensuite présenté des symptômes compatibles avec la maladie à virus Ebola", selon l'OMS. Des échantillons sont en cours d'analyse par l'Institut national de recherche biomédicale (INRB), précise l'OMS-Afrique, qui ajoute être "déjà sur le terrain pour aider les responsables de la santé à enquêter sur le cas et à se préparer à une éventuelle épidémie". "Le personnel de l'OMS travaille avec les autorités sanitaires pour identifier toute personne ayant été en contact avec le cas suspect et surveiller son état de santé", indique le communiqué. "L'OMS veillera également à ce que des mesures appropriées de prévention et de contrôle des infections soient en place, à ce que le traitement puisse être mis à disposition de ceux qui en ont le plus besoin et à sensibiliser les communautés locales", conclut-il. Ce cas suspect a par ailleurs été évoqué lors du Conseil des ministres de vendredi à Kinshasa. Dans son compte-rendu diffusé samedi, le gouvernement, recommandant "la prudence à la population", a assuré que des "actions urgentes" avaient déjà été entreprises et qu'un "stock de vaccins" était disponible dans la province. Le virus Ebola se transmet à l'homme par des animaux infectés. La transmission humaine se fait par les liquides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements, diarrhées. L'OMS avait indiqué vendredi que deux traitements existants réduisaient considérablement la mortalité liée à Ebola et fortement recommandé leur administration aux malades.
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