Les court-circuits ne sont pas rares en Egypte, pays de 103 millions d'habitants aux infrastructures publiques souvent déliquescentes, mais depuis le drame de l'église du Caire, les autorités semblent vouloir communiquer sur les moyens déployés pour éteindre les flammes. De nombreux témoins avaient accusé les secours d'avoir tardé et dénoncé des conditions de sécurité peu respectées ou inexistantes lors de l'incendie de l'église Abou Sifine d'Imbaba, quartier populaire densément peuplé de la capitale, mégalopole de plus de 20 millions d'habitants. Dimanche, alors que les chrétiens d'Egypte, les Coptes, célébraient l'Assomption de la Vierge, un incendie s'est déclenché dans un monastère de la province d'Assiout, dans le centre du pays, rapporte le gouvernorat. "L'incendie a été contrôlé" et "les célébrations se sont poursuivies sans encombre" avec des milliers de participants, précise son communiqué. Samedi, d'énormes colonnes de fumée s'étaient élevées d'un des plus grands centres commerciaux d'Alexandrie, la grande ville du nord côtier, provoquant l'inquiétude un temps avant que le feu ne soit contrôlé sans faire de victime, selon des sources policières. Cet incendie était né d'un court-circuits dans des restaurants à l'intérieur de l'immense complexe commercial, avaient précisé ces sources à l'AFP. Plus tôt dans la semaine, un incendie s'était déclaré lundi dans une église du Caire, selon le ministère de l'Intérieur. Puis mardi dans une église de la province de Minya (centre), selon le ministère de la Santé. Ces deux départs de feux n'ont pas fait de victime. Mercredi, un autre avait fait "huit blessés légers", dans un hôpital du Caire, selon le ministère de la Santé.
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