"Mon temps est venu" après sept années aux commandes du "Daily Show", a lancé l'humoriste de 38 ans, dans une vidéo enregistrée à la fin d'une édition du rendez-vous de la chaîne Comedy Central. "Ce n'est pas à la minute, je ne disparais pas (...) Si je vous dois de l'argent, je vous rembourserai", a-t-il plaisanté, faisant rire le public, pour rester vague sur sa véritable date de départ. Lorsqu'il était arrivé à la tête du "Daily Show", émission phare des "talk show" satiriques, le défi était de taille pour cet humoriste sud-africain peu connu aux Etats-Unis, d'autant qu'il devait remplacer Jon Stewart, légende de la télévision américaine. Mais durant sept années marquées par la présidence de Donald Trump et la pandémie de Covid, Trevor Noah a imposé sa singularité et son point de vue de trentenaire métisse dans une société américaine tourmentée par la question raciale. Entre traits d'humour et bons mots, Trevor Noah, né d'un père blanc et d'une mère noire à une époque où le régime de l'apartheid interdisait les couples interraciaux, exprimait aussi ses réflexions politiques. Son succès l'a imposé parmi les voix qui comptent dans l'humour américain, lui permettant d'inviter des figures comme Barack Obama, Bill Gates ou Anthony Fauci. Désormais, Trevor Noah est l'animateur des soirées de prestige aux Etats-Unis, comme les Grammy Awards (2021, 2022), les récompenses de l'industrie de la musique, ou le dîner des correspondants de la Maison Blanche (2022). Dans son message, il a lié son départ au désir de se consacrer davantage à ses tournées. "Ca me manque d'apprendre d'autres langues, ça me manque d'aller dans d'autres pays et de monter des spectacles", a-t-il dit. Il sera sur scène en 2023 en Afrique du Sud.
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