"J'ai été invité par les Egyptiens" a indiqué M. Johnson sur la chaîne Skynews lors de sa première interview depuis qu'il a quitté en septembre Downing Street, après avoir démissionné, rattrapé par plusieurs scandales. Il s'est notamment félicité du "succès" de la précédente COP, organisée à Glasgow en Ecosse par le Royaume-Uni. "Je sais qu'il est devenu moins à la mode de parler (de climat)", mais la COP26 a permis de "faire beaucoup de bonnes choses pour la planète", a-t-il ajouté, alors que la politique climatique des conservateurs suscite des inquiétudes dans le pays. Cette déclaration de Boris Johnson met aussi un peu plus la pression sur Rishi Sunak, qui a été vivement critiqué pour avoir affirmé la semaine dernière qu'il ne se rendrait pas à la COP27, qui débute dimanche à Charm-el-Cheikh. Rishi Sunak, arrivé le 25 octobre à Downing Street, avait justifié son absence par "des engagements pressants" au Royaume-Uni, notamment la préparation de la présentation du budget le 17 novembre, très attendu après plusieurs semaines de tempêtes financières, provoquées par les annonces économiques de sa prédécesseure Liz Truss. Finalement, sa présence à la conférence de l'ONU pour le climat est désormais "à l'étude" a indiqué mardi un porte-parole. Lorsqu'il était ministre des Finances de Boris Johnson, Sunak avait été l'un des premiers membres du cabinet à démissionner pour contester sa légitimité, entraînant avec lui d'autres membres du gouvernement. Le roi Charles III, engagé de longue date pour l'environnement, ne se rendra pas à la COP27, mais organise une réception en amont de l'évènement à Buckingham Palace vendredi.
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