"Nous saluons l'avancée capitale réalisée à Pretoria aujourd'hui pour promouvoir la campagne de l'Union africaine" (UA) pour faire cesser la lutte armée, a indiqué le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken dans un communiqué. M. Blinken s'est aussi réjoui de "l'acheminement sans entrave de l'assistance humanitaire et de la protection de civils qui devraient découler de la mise en oeuvre de cet accord". Washington espère que cet accord de cessation des hostilités, annoncé par l'UA, permettra de mettre en place "une cessation durable des hostilités" et ouvrira la voie "à la fin des violations des droits humains et des atrocités", avait déclaré plus tôt dans la journée le porte-parole du département d'Etat Ned Price, en saluant le travail des médiateurs. Alors que le conflit a sérieusement détérioré les relations entre Washington et l'Ethiopie, M. Price a dit que l'accord représentait aussi "une opportunité - une opportunité bilatérale - pour les Etats-Unis et l'Ethiopie". Le bilan du conflit, marqué par d'innombrables exactions et qui se déroule largement à huis clos, est inconnu, mais l'International Crisis Group et Amnesty international le décrivent comme "l'un des plus meurtriers au monde". Le conflit a commencé le 4 novembre 2020 quand le Premier ministre éthiopien a envoyé l'armée fédérale arrêter les dirigeants de l'exécutif du Tigré qui contestaient son autorité depuis plusieurs mois et qu'il accusait d'avoir attaqué une base militaire fédérale. La guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le nord de l'Ethiopie, déplaçant plus de deux millions d'Ethiopiens et plongeant des centaines de milliers de personnes dans des conditions proches de la famine, selon l'ONU.
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