Le feu, dont l'origine est toujours inconnue, a commencé le 21 octobre près du camp de Karanga, à environ 4.000 mètres d'altitude, un point de passage pour les alpinistes lors de leur ascension du "toit de l'Afrique" (5.895 mètres). Les flammes se sont ensuite propagées sur d'autres sites, consumant environ 33 km2 de végétation dans le parc national du Kilimandjaro. "Alors que les efforts se concentraient sur la région de Karanga, d'autres incendies sont apparus dans les régions de Mandara (...) et d'Ubetu Samanga (...) dans le parc national du Kilimandjaro, affectant la végétation naturelle et la faune", a déclaré Kassim Majaliwa devant le Parlement, sans donner plus de détails. Les autorités locales n'ont pas donné suite aux sollicitations de l'AFP. "Les efforts pour circonscrire les feux continuent" et la situation est "sous contrôle" dans la plupart des régions, a affirmé le Premier ministre. Environ 900 soldats ont été mobilisés pour soutenir les pompiers et volontaires dans la région du Karanga. Montagne emblématique dont la cime enneigée est connue à travers le monde, le Kilimandjaro et la zone qui l'entoure sont classés comme parc national, inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco. D'une superficie totale de plus de 750 km2, le parc abrite un écosystème remarquable, avec une flore riche et une faune composée d'éléphants, buffles, antilopes... Cet incendie intervient exactement deux ans après un feu qui avait ravagé, durant une semaine en octobre 2020, 95 km2 de pentes, sans faire de victime.
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