"Je pense vraiment que ce que nous avons vu en Ukraine, c'est la tentative de la Russie d'utiliser l'énergie comme une arme contre les alliés de l'Otan et d'autres pays", a-t-il déclaré lors d'une intervention par vidéo à la COP27 sur le climat en Egypte. L'invasion de l'Ukraine par la Russie s'est traduite par une grave crise énergétique, notamment en Europe, avec une forte hausse des cours et des craintes sur l'approvisionnement en gaz pour cet hiver. Le continent, et en particulier certains pays comme l'Allemagne, était jusqu'alors très dépendant de la Russie pour la fourniture de gaz naturel. "C'est un rappel brutal du besoin d'assurer une transition de la dépendance aux carburants fossiles vers les renouvelables, parce c'est ce qui nous rendra moins dépendants du gaz et du pétrole russes", a dit le patron de l'alliance Atlantique. Le passage aux renouvelables "sera bon pour notre sécurité mais aussi pour le climat". Selon les experts, le développement des énergies renouvelables dans le monde n'est toutefois pas assez rapide. L'agence internationale des énergies renouvelables (IRENA) a calculé que les pays du monde entier visent d'ici 2030 5,4 térawatts (TW) de capacités renouvelables installées. "Cela ne représenterait que la moitié des 10,8 TW de capacités nécessaires", selon son scénario pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, en ligne avec l'accord de Paris. "Le changement climatique affecte la sécurité des gens chaque jour. On le voit avec les sécheresses, avec les inondations, toutes les conséquences extrêmes causées par le changement climatique", a par ailleurs encore souligné M. Stoltenberg.
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