"Le manque de financements est trop important pour soutenir les besoins réels de reconstruction de ceux qui se trouvent en première ligne des catastrophes climatiques", a déclaré Shehbaz Sharif lors de la COP27 sur le climat en Egypte. Selon l'ONU, les inondations qui ont submergé un tiers du territoire du Pakistan et affecté quelque 33 millions de personnes ont causé plus de 30 milliards de dollars de dégâts et pertes économiques. "Tout ceci s'est produit malgré notre empreinte carbone très faible; nous avons été victimes d'une chose avec laquelle nous n'avons rien à voir et bien entendu il s'agit d'un désastre causé par l'homme", a dit Shehbaz Sharif à la tribune. "Les pertes et dommages doivent être au coeur de l'agenda de la COP27 pour répondre aux besoins humanitaires pressants de ceux qui sont pris dans une crise de financements publics alimentée par la dette et qui pourtant doivent trouver seuls des financements face aux désastres climatiques", a-t-il plaidé. Les "pertes et préjudices" (ou dommages) ont été officiellement inscrits dimanche à l'agenda de la conférence mondiale sur le climat. Ils désignent les impacts inévitables du changement climatique, déjà chiffrés en dizaines de milliards de dollars et qui devraient atteindre des sommes astronomiques d'ici à 2030. Le responsable pakistanais a aussi réclamé une clarification de la raison d'être des différents soutiens financiers. "Il faut une clarté totale sur ce qui compte comme des transferts climatiques et ce qui compte comme des financements pour le développement, parce que les deux se chevauchent souvent", a-t-il plaidé.
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