Les journalistes Soulaimane Raissouni, Omar Radi -- condamnés respectivement à cinq ans de prison pour "agression sexuelle" et six ans de prison ferme pour "viol" et "espionnage" -- adhèrent à cette action "symbolique", a indiqué leur comité de soutien. Un autre journaliste, Taoufik Bouachrine, purgeant une peine de 15 ans de prison pour des accusations de violences sexuelles, doit aussi y participer. Tout comme l'avocat et ancien ministre des Droits de l'Homme (1995-1996), Mohamed Ziane, incarcéré le 21 novembre après avoir été condamné en appel à trois ans de prison ferme. L'ex-bâtonnier de Rabat, 79 ans, était poursuivi pour onze chefs d'accusation, dont "outrage à des fonctionnaires publics et à la justice", "injure contre un corps constitué", "diffamation", "adultère" ou encore "harcèlement sexuel". Parallèlement, l'Association marocaine des droits humains (AMDH) a dénoncé vendredi "les restrictions de la liberté d'expression et d'opinion" au Maroc, dans une déclaration publiée à l'occasion de la journée mondiale des droits de l'Homme samedi. Celle-ci est célébrée chaque année le 10 décembre, jour anniversaire de l'adoption par l'Assemblée générale des Nations Unies (ONU) de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948. L'AMDH y proteste notamment contre "l'emprisonnement de journalistes, internautes et militants qui font l'objet de procédures judiciaires qui ne respectent pas les principes de procès équitables". Les autorités marocaines, elles, assurent que la justice est indépendante et que les procédures sont conformes et équitables.
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