Alors qu'il s'apprêtait à rejoindre une conférence, le patron du géant pétrolier et gazier français a été interpellé par quelques militants, le contraignant à brièvement s'abriter dans le pavillon de la Guinée, a constaté un journaliste de l'AFP. S'en est suivi un rapide échange tendu avec des militants, qui reprochent à TotalEnergies de mener des projets en Russie et en Afrique de l'Est ou encore sa participation à une conférence sur le changement climatique - dont la cause première est l'usage des combustibles fossiles. "J'ai le droit d'être ici", a-t-il répondu à l'un d'entre eux. "Je vous respecte donc respectez moi, c'est tout ce que je vous demande", a-t-il ajouté. "Nous livrons du gaz à l'Europe parce que l'Europe en a besoin", a ajouté M. Pouyanné, dont l'entreprise a maintenu sa présence sur son site de gaz naturel liquéfié (GNL) sibérien, Yamal. "Aujourd'hui M. Pouyanné a été interpellé pour l'impact destructif de son entreprise, de l'Europe de l'est à l'Afrique", a commenté Global Witness. "Il est juste l'un des plus de 600 lobbyistes des industries fossiles qui ont envahi les négociations de l'ONU sur le climat", a ajouté l'ONG, qui estime que le nombre de ces lobbyistes est en hausse de plus de 25% par rapport à la COP26 qui a eu lieu l'année dernière à Glasgow. jmi/uh/rm [object Object]
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