Dans le but d'obtenir réparation, Kiev lance une plateforme d'évaluation des atteintes à l'environnement provoquées par les opérations militaires, a-t-il expliqué au cours d'une conférence de presse, tenue en marge de la 27e conférence internationale sur le climat à Charm el-Cheikh, en Egypte. "La Russie doit être tenue pour responsable non seulement vis-à-vis de l'Ukraine mais aussi du monde entier", a déclaré M. Strilets. Kiev ambitionne, par cette plateforme, "d'unifier les approches d'évaluation des dommages à l'échelle internationale" et de "renforcer la coopération dans la réparation" de ceux-ci, a-t-il précisé. "Mais le principal défi, et nous en sommes conscients, est qu'il sera très difficile pour nous d'ester en justice pour chaque dommage environnemental", a-t-il ajouté. Les émissions directement dues aux combats sont estimées à 33 millions de tonnes équivalent CO2 et celles qui devraient découler de la reconstruction des infrastructures et bâtiments détruits à 49 millions de tonnes, a-t-il précisé, répertoriant par ailleurs plus de 2.200 cas de dommages à l'environnement. Forêts rasées, terres agricoles minées et polluées, rivières contaminées : Kiev avait sonné l'alarme en juillet devant les ministres européens de l'Environnement, qui avaient promis chacun pour leur pays d'aider l'Ukraine à lutter contre ces dégâts dus à l'invasion de l'armée russe.
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