Dans une lettre ouverte signée par 550 groupes et personnes parmi lesquelles l'ancienne responsable du climat de l'ONU, Christiana Figueres, les militants ont appelé les délégués de la COP27 à adopter une définition commune de la désinformation et des fausses informations sur le climat, et à s'efforcer de les prévenir. Ils ont aussi demandé aux patrons de sept géants du numérique, notamment Facebook, Google et Twitter, de mettre en place des politiques strictes pour empêcher la diffusion sur leurs plateformes de fausses informations sur le climat, comme ils l'ont fait pour le Covid-19. "Nous ne pouvons pas vaincre le changement climatique sans nous attaquer aux fausses informations et à la désinformation sur le climat", ont souligné les signataires. "Alors que les émissions continuent d'augmenter, l'humanité est confrontée à une catastrophe climatique, mais des intérêts économiques et politiques particuliers continuent d'organiser et de financer la désinformation sur le climat pour freiner l'action", ont-ils ajouté, exigeant "une action mondiale rapide et robuste de la part des décideurs de la COP et des plateformes technologiques pour atténuer ces menaces". La lettre a également été signée par la diplomate Laurence Tubiana, l'une des architectes de l'Accord de Paris de 2015, qui constitue la base actuelle des objectifs mondiaux pour freiner le changement climatique. La lettre s'accompagne d'une enquête publiée mardi sur l'ampleur des croyances aux fausses informations sur le climat dans six grands pays -- Australie, Brésil, Grande-Bretagne, Allemagne, Inde et Etats-Unis -- déplorant qu'un grande partie de leur population croyait aux fausses affirmations sur le changement climatique. Selon cette étude, au moins 20% des personnes interrogées dans chaque pays pensent que le réchauffement climatique actuel est naturel et n'est pas causé par l'homme. Les causes humaines du réchauffement climatique sont documentées sans équivoque dans les rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies (GIEC). "Il existe un écart important entre la perception du public et la science sur des questions aussi fondamentales que l'existence du changement climatique ou sa cause principale, à savoir l'homme", indique l'enquête publiée mardi. rlp/jv/dv/bfi/sg [object Object] [object Object] [object Object]
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.