"Ce matin à l'aéroport de Tunis-Carthage, j'ai été interdit de quitter le territoire tunisien sans avoir été notifié au préalable d'une quelconque décision judiciaire", a écrit sur Twitter Fadhel Abdelkefi, économiste et ancien ministre. "C'est une violation des libertés fondamentales et constitutionnelles", a déploré dans un communiqué son parti Afek Tounes, une formation opposée au président Kais Saied. Selon ce parti, "cette mesure illégale est une preuve supplémentaire du resserrement de l'emprise politique et de la dérive accélérée du régime du président Kais Saied vers une dictature". Afek Tounes a dénoncé également une "procédure répressive qui entre dans le cadre de l'instrumentalisation des appareils de l'Etat pour réprimer l'opposition et viser les personnalités politiques". Dans une déclaration à une radio privée locale, le responsable de communication au ministère de l'Intérieur Faker Bouzghaya a indiqué que "cette interdiction de voyager est judiciaire et non pas administrative", sans donner de précisions sur les motivations exactes de cette mesure. Plusieurs ONG et partis politiques accusent le président Saied, qui s'est arrogé les pleins pouvoirs depuis le 25 juillet 2021, de réprimer les libertés en Tunisie et de vouloir restaurer un régime autoritaire, faisant vaciller la jeune démocratie de ce pays d'où les révoltes du Printemps arabe étaient parties en 2011. kl/fka/rm [object Object]
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