"Le Brésil est de retour", s'est-il plu à répéter, des mots scandés par ses partisans pendant son discours à la COP27 organisée dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, sur la mer Rouge. Ses deux interventions à la COP ont attiré une foule compacte composée en grande partie de représentants de la société civile venus du monde entier. "Je pense qu'il déclenche cet enthousiasme car il représente un changement après une vague populiste de droite et anti-environnement", dit Melissa Yokoe Ashbaugh, étudiante en urbanisme à l'université du Connecticut aux Etats-Unis. Pour son discours en fin d'après-midi les agents de sécurité des Nations unies ont dû fermer les portes de la salle, laissant dehors le trop plein de ceux qui avaient patienté pour le voir dans l'espoir d'un selfie historique. "Lula représente un changement politique pour l'Amérique latine", a commenté Adrian Martinez Blanco, venu à la COP27 pour représenter La Ruta del Clima, une ONG du Costa Rica. "C'est un tournant vers la protection de la planète, de l'Amazonie, des droits humains, des droits des peuples indigènes", a-t-il ajouté. Sous le mandat du président sortant Jair Bolsonaro, le plus grand pays d'Amérique latine s'était isolé sur la scène internationale, notamment en raison des politiques favorisant déforestation et incendies en Amazonie. C'est un come-back historique pour cet ancien métallo de 77 ans, qui débutera le 1er janvier son troisième mandat, 12 ans après avoir quitté le pouvoir sur une popularité record (87%). Mais aussi après avoir passé 580 jours en prison, après des condamnations pour corruption finalement annulées pour vice de forme.
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