La Russie a affirmé vendredi que l'un de ses représentants en Centrafrique avait été blessé par l'explosion d'un colis piégé, une attaque que le chef du groupe paramilitaire russe Wagner avait imputé à la France, avant que ces accusations ne soient démenties par Paris. De son côté, le ministère russe des Affaires étrangères avait évoqué un "acte criminel" visant à "nuire au développement des relations amicales" entre Moscou et Bangui, sans désigner de commanditaire présumé. La victime présumée, Dmitri Syty, est le "chef de la Maison russe", un centre culturel situé à Bangui. Il a "reçu vendredi un colis anonyme, l'a ouvert et une explosion s'est produite", entrainant une hospitalisation avec des "blessures sérieuses", avait assuré le service de presse de l'ambassade russe, cité par l'agence de presse officielle TASS vendredi. "Selon les médecins centrafricains, l'état de santé du directeur général de la +Maison russe+ (le centre culturel, ndlr) (...) qui a été la victime de l'attentat terroriste du 16 décembre, reste stable et grave. Les spécialistes continuent de se battre pour sa vie", a écrit l'ambassade de Russie en Centrafrique sur Facebook. Sollicitée, l'ambassade de Russie n'a pas précisé le lieu dans lequel M. Syty était pris en charge et l'AFP n'a pas pu vérifier ces informations de sources indépendantes. Egalement interrogées sur son état de santé, les autorités centrafricaines n'avaient pas donné suite dans l'immédiat. La Centrafrique, pays en guerre civile depuis 2013 est au coeur de la stratégie d'influence russe en Afrique. Le rôle grandissant de Wagner a d'ailleurs conduit la France, ancienne puissance coloniale, à retirer ses soldats du pays. Les derniers ont quitté Bangui jeudi. La France avait décidé à l'été 2021 de suspendre sa coopération militaire avec Bangui, jugé "complice" d'une campagne antifrançaise téléguidée par la Russie. fan-bdl-tg/emp [object Object]
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