"La manière la plus efficace de reconstruire la confiance est de trouver un accord ambitieux et crédible sur les pertes et préjudices et le soutien financier aux pays en développement", a-t-il déclaré en Egypte. La question des "pertes et dommages", inscrite officiellement à l'agenda de la conférence de l'ONU sur le climat à Charm el-Cheikh, continue de diviser avec les pays du Sud qui réclament l'établissement rapide d'un fonds dédié et ceux du Nord qui y globalement hostiles. "Le temps de parler de la finance pour les pertes et dommages est terminé. Nous avons besoin d'action", a déclaré Antonio Guterres. Il a constaté le fossé entre pays du Nord et du Sud mais a prévenu que "le jeu des accusations mutuelles est une recette pour une destruction mutuelle assurée". "Je vois la volonté de conserver l'objectif de (limiter le réchauffement à) 1,5°C mais nous devons nous assurer que les engagements soient évidents dans les résultats de la COP27", a-t-il aussi dit. Enfin, il a pressé les pays d'agir "sur la question cruciale de la finance" pour aider les pays en développement à limiter leurs émissions et à s'adapter aux changements climatiques. 100 milliards de dollars annuels ont été promis en 2009 à ces fins par les pays développés mais sans que ces sommes ne soient atteintes.
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