Mi-octobre, l'institution de Washington était parvenue à un accord avec le gouvernement tunisien pour permettre le déblocage d'un versement de 1,9 milliard de dollars afin d'aider la Tunisie à faire face à de graves difficultés économiques. Mais cette aide, qui devait être décaissée par tranches à compter de décembre, n'a pas encore été approuvée par le Conseil d'administration du FMI. Le ministère des Affaires étrangères a appris "avec préoccupation le report de l'examen du dossier de la Tunisie par le conseil d'administration du FMI", a indiqué lundi Anne-Claire Legendre, le porte-parole du Quai d'Orsay dans un communiqué. En contrepartie du prêt du FMI, le gouvernement s'est engagé à des réformes dont une levée progressive des subventions étatiques aux produits de base (alimentaires et énergie) et une restructuration des entreprises publiques qui ont le monopole de nombreux secteurs. Paris rappelle enfin la nécessité d'engager "sans tarder" les réformes nécessaires à la stabilité et la prospérité du pays, a réagi Anne-Claire Legendre. Par ailleurs, la France a pris "note des résultats préliminaires et du faible niveau de participation" lors du premier tour des élections législatives tunisiennes. Les élections législatives ont été marquées samedi par une abstention record (plus de 90%), un camouflet pour le président Kais Saied dont l'opposition réclame le départ.
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