"Je suis déterminé à terminer cette conférence demain", samedi à déclaré M. Choukri, appelant les parties à "passer la vitesse supérieure" dans les négociations, initialement prévues pour s'achever vendredi. "Je suis toujours préoccupé par le nombre de questions non-résolues, notamment sur les finances, l'atténuation (réduction des émissions de gaz à effet de serre, ndlr), les pertes et dommages (dégâts déjà causés par le changement climatique) et leurs liens", a poursuivi M. Choukri, qui est également ministre égyptien des Affaires étrangères. "J'appelle les parties à travailler ensemble pour résoudre ces questions restantes aussi rapidement que possible", a-t-il ajouté. Sur un des dossiers importants, les financements pour les "pertes et dommages" déjà subis par les pays pauvres, souvent très peu responsables du réchauffement mais très exposés à ses impacts, les choses semblaient évoluer depuis jeudi soir. L'Union Européenne a fait une ouverture, en acceptant le principe de la création d'un "fonds de réponse aux pertes et dommages", assorti de conditions et de la réaffirmation d'objectifs forts en matière de réduction des émissions et d'objectifs de limitation du réchauffement. Une proposition de résolution sur les pertes et dommages présentée tard jeudi par les "facilitateurs" de ce dossier avançait également une option sur la décision de principe sur un fonds spécifique, une demande pressante des pays en développement. La ministre pakistanaise du Changement climatique, Sherry Rehman, présidente en exercice du puissant groupe de négociations G77+Chine, a indiqué vendredi que cette option était acceptable, "avec quelques changements que nous avons soumis" et que les négociations se poursuivaient.
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