"La reprise des violences depuis le 20 octobre, y compris dans et autour des localités de Rutshuru, Kiwanja, Rumangabo et Kibumba, sapent les efforts de paix et augmentent l'insécurité et la souffrance humaine" dans la région, indique le département d'Etat américain dans un communiqué conjoint avec les émissaires belge, français et britannique pour les Grands Lacs. Ils appellent les parties à participer à une nouvelle session de pourparlers de paix prévus la semaine prochaine à Nairobi. "Tout soutien à des acteurs armés non étatiques doit cesser, y compris tout soutien extérieur au M23", poursuivent-ils. Ancienne rébellion tutsi, le M23 (Mouvement du 23 mars) a repris les armes en fin d'année dernière, s'est emparé en juin de Bunagana, à la frontière avec l'Ouganda et, après plusieurs semaines d'accalmie, est reparti le 20 octobre à l'offensive, étendant largement le territoire sous son contrôle. La Communauté des Etats d'Afrique de l'Est (EAC), a annoncé que de nouveaux pourparlers de paix devaient débuter le 21 novembre à Nairobi. Les participants n'ont toutefois pas été précisés. La République démocratique du Congo accuse le Rwanda d'apporter au M23 un soutien que des experts de l'ONU et des responsables américains ont également pointé ces derniers mois. Kigali conteste, en accusant en retour Kinshasa de collusion avec les FDLR, des rebelles hutu rwandais implantés en RD Congo depuis le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda.
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