"A ce stade, la présidence égyptienne remet en cause les acquis de Paris et de Glasgow sur la baisse des émissions. C'est inacceptable pour la France et les pays de l'UE", a-t-on dit dans l'entourage de la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Pierre angulaire de la lutte contre le changement climatique, l'accord de Paris de 2015 vise à limiter le réchauffement de la planète "nettement en-dessous de 2°C" par rapport à l'ère pré-industrielle, et si possible à 1,5°C. Cette ambition avait été réaffirmée lors de la COP26 de Glasgow l'an dernier. "Le problème est que la présidence égyptienne essaie de faire passer un texte qui lèverait les obligations des Etats de rehausser régulièrement les objectifs de baisse des émissions pour atteindre les 1,5 degrés", a-t-on expliqué dans l'entourage de la ministre. Les négociations sont difficiles à la COP27 en Egypte cette année et ont débordé d'au moins une journée samedi, alors qu'elles devaient officiellement se terminer vendredi soir.
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