Vendredi sur la radio France Inter, M. Bové avait relaté que lorsqu'il était rapporteur de la commission du commerce extérieur, "dans les années 2009-2014", il s'était opposé à un accord "nuisible" de libre-échange visant le commerce des fruits et légumes entre l'Union européenne et le Maroc. "Le ministre de l'Agriculture (de l'époque, Aziz Akhannouch, ndlr), ne supportant pas que je puisse m'opposer à ce projet, m'a proposé de m'amener un cadeau à Montpellier, dans un café qui soit discret", a-t-il dit. Etait-ce de l'argent ? "Qu'est-ce que voulez-vous que ce soit d'autre ?", a-t-il répondu au journaliste. Selon son récit, il a donné rendez-vous au cabinet de son avocate, et "ça s'est arrêté-là". "Quand il y a des intérêts économiques colossaux qui sont en jeu, ces Etats font pression et certains députés, que je qualifierais de véreux, ont profité de ça", a soutenu M. Bové. Selon la plainte de M. Akhannouch, consultée par l'AFP, ce sont des "accusations mensongères inadmissibles", qui ne sont "que le reflet d'une vieille rancoeur" de M. Bové. "Jose Bové essaye visiblement et malhonnêtement de profiter de l'actualité judiciaire concernant le Parlement européen, pour ressortir de vieilles histoires sans fondement", selon Me Olivier Baratelli. Les accusations de M. Bové sont intervenues en plein scandale de corruption présumée impliquant le Qatar au Parlement européen et visant notamment la vice-présidente de l'institution, Éva Kaili.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.