Le ministère sud-africain de l'Environnement a salué dans un communiqué "le progrès supplémentaire" réalisé par l'accord intervenu sur un fonds destiné à compenser les "pertes et dommages" climatiques. Toutefois, "nous pensons qu'une action urgente supplémentaire est nécessaire pour assurer le respect des obligations des pays développés", ajoute le communiqué. Au début de la COP27, le président sud-africain Cyril Ramaphosa, dont le pays qui dépend fortement du charbon est l'un des plus grands pollueurs du monde, a critiqué les bailleurs de fonds internationaux pour avoir rendu difficile l'accès des pays les plus pauvres à l'aide pour lutter contre le changement climatique. Il a déclaré au cours de ce sommet que le soutien des organisations multilatérales "est hors de portée de la majorité de la population mondiale en raison de politiques de prêt qui sont peu enclines à prendre des risques" et "entraînent" notamment "des coûts onéreux". Le président Ramaphosa a également exhorté les institutions de financement à modifier leur manière de financer les projets. L'accord conclu en Egypte définit un cadre correct "de la crise climatique et des solutions en termes d'objectifs de développement durable et de transitions justes, ne laissant personne de côté" ainsi que "la nécessité d'une réforme plus large du secteur financier pour les atteindre", estime le gouvernement sud-africain.
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