Ce classement sans suite a été décidé faute d'avoir identifié des "signes de délit dans les agissements des agents" des "forces de sécurité" espagnoles durant cette tragédie, a précisé le parquet dans un communiqué. "On ne peut pas conclure que l'action des agents ait augmenté le risque pesant sur la vie et l'intégrité physique des migrants et on ne peut donc pas les inculper d'homicide involontaire", a-t-il ajouté. Le parquet précise toutefois avoir transmis aux responsables des forces de sécurité des éléments pour d'éventuelles poursuites disciplinaires contre des agents suspectés d'avoir jeté des pierres sur des migrants. Le ministère public espagnol avait annoncé l'ouverture de cette enquêtes quelques jours après le drame, disant vouloir "faire la lumière sur ce qu'il s'est passé". Au moins 23 migrants ont péri lors de cette tragédie, selon les autorités marocaines, lorsque près de 2.000 migrants ont tenté de franchir la haute clôture grillagée séparant Melilla de la ville frontalière marocaine de Nador (nord). Des ONG et les experts indépendants nommés par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU ont fait état pour leur part de 37 décès lors de ce drame, le plus meurtrier jamais enregistré aux frontières entre le Maroc et les deux enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, les seules frontières de l'Union européenne sur le continent africain.
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