"S'il y avait eu des opérations de sauvetage immédiates, il est fort probable que davantage de personnes auraient survécu", a conclu le ministère des Transports dans son rapport préliminaire sur le drame. Dix-neuf personnes avaient été tuées le 6 novembre lorsque l'avion de la compagnie Precision Air, avec 43 personnes à bord, avait plongé dans les eaux du plus grand lac d'Afrique, déclenchant des opérations de sauvetage de secouristes, pêcheurs et habitants pour tenter de récupérer des survivants. Une caserne de pompiers se trouvait non loin, à Bukova, mais les dix pompiers présents n'étaient pas équipés pour les opérations offshore, ont indiqué les enquêteurs. Et la seule unité d'intervention aquatique de la police, avertie 15 minutes après l'accident, a mis cinq heures à se rendre sur place, car elle patrouillait ailleurs. Et une fois sur place, "les plongeurs n'ont pas pu travailler en raison d'un manque d'oxygène dans leurs bouteilles" de plongée et d'un manque de carburant, selon le rapport. Les survivants ont dû leur survie à l'intervention d'un membre d'équipage, qui a déverrouillé une porte de l'arrière de l'avion, avec l'aide d'un passager "musclé", qui a aidé les survivants à monter dans des canoës et des bateaux de pêche, les premiers à arriver sur place pour aider, selon le rapport. La semaine dernière, la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan a ordonné le renforcement du dispositif d'urgence du pays après cet accident. Propriété de la compagnie nationale kényane Kenya Airways, Precision Air a été fondée en 1993 et exploite des vols intérieurs et régionaux ainsi que des charters privés vers des destinations touristiques comme le parc national du Serengeti et l'archipel de Zanzibar.
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