"Laissons la commission rendre ses conclusions, nous ne pouvons pas les préjuger", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à Londres, où il est en visite d'Etat. M. Ramaphosa est empêtré dans un scandale autour d'un cambriolage en 2020 dans une exploitation agricole lui appartenant. Il est accusé d'avoir dissimulé à la police et au fisc l'incident au cours duquel de mystérieuses sommes d'argent en liquide ont été retrouvées cachées dans du mobilier. Le chef d'Etat a dénoncé une manoeuvre politique mais doit faire face à des attaques récurrentes sur le sujet depuis des mois, alors qu'il a promis d'éradiquer la corruption dans le pays. Une commission d'enquête indépendante désignée par le Parlement doit bientôt rendre son rapport qui sera débattu début décembre par les députés, quelques jours avant la conférence du parti au pouvoir (ANC) devant désigner son candidat pour la prochaine élection présidentielle de 2024. "Toute forme de spéculation (sur l'issue de l'enquête) est déplacée", a insisté jeudi le président sud-africain. Interrogé sur le fait de savoir s'il était inquiet que les conclusions du rapport puissent mettre un terme à son mandat, il a répondu en invoquant "l'Etat de droit" et sa foi dans "la démocratie et les institutions" de son pays. Ce scandale a quelque peu assombri la visite d'Etat de M. Ramaphosa au Royaume-Uni, la première du nouveau roi Charles III. Les deux pays ont affirmé à cette occasion vouloir renforcer leur partenariat économique, dans l'éducation et la lutte contre le changement climatique.
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