Les forces armées de RDC, conjointement avec les Forces de défense nationale du Burundi, "ont mené une opération offensive à haute intensité" contre les rebelles burundais des Forces nationales de libération(FNL), dirigé par le général autoproclamé Aloys Nzabampema, a indiqué dans un communiqué le lieutenant Marc Elongo-Kyondwa. L'ennemi a "subi une forte perte en hommes et matériels : 40 assaillants neutralisés", a-t-il affirmé. Les deux armées ont "délogé" les FNL "de toutes les quatre collines surplombant la localité de Nabombi", considérée comme poste de commandement d'Aloys Nzabampema, a-t-il ajouté. L'armée congolaise a appelé la population à "collaborer" avec les forces régulières et "les jeunes à se désolidariser des groupes armés", selon ce communiqué qui cite le général major congolais Ramazani Fundi, commandant des opérations dans la partie sud de cette province du Sud-Kivu. Les FNL sont une branche résiduelle de l'ancienne rébellion d'Agathon Rwasa, aujourd'hui devenu le principal opposant politique au Burundi. Depuis le mois d'août, des militaires burundais chargés de lutter contre les groupes armés sont officiellement présents dans le Sud-Kivu, dans le cadre de la force de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC). En juin, l'EAC avait décidé de mettre sur pied cette force régionale, chargeant les armées kényane et ougandaise de se déployer aux côtés des militaires congolais dans le Nord-Kivu et l'Ituri, l'armée sud-soudanaise dans le Haut-Uélé et les Burundais dans le Sud-Kivu. Kinshasa, accusant le Rwanda de soutenir activement la rébellion M23 dans le Nord-Kivu, a refusé que Kigali participe à cette force. Depuis près de 30 ans, l'est de la RDC est en proie aux violences de groupes armés, certains locaux, d'autres constitués de miliciens originaires de pays voisins.
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