Le journaliste, qui travaille comme reporter pour cette radio à Kairouan (centre), restera en liberté provisoire en attendant l'audience en appel. Khalifa Guesmi avait été arrêté pendant une semaine en mars puis libéré au nom d'une loi antiterroriste, après la publication sur le site de la station d'une information portant sur le démantèlement d'une "cellule terroriste" et l'arrestation de ses membres. Il a refusé de divulguer ses sources aux forces de sécurité. La justice a également prononcé une autre peine de trois ans de prison contre un agent de sécurité dans la même affaire, selon la même source. Dans un communiqué diffusé avant l'annonce du verdict, le Syndicat des journalistes tunisiens (SNJT) a réclamé "l'arrêt des poursuites" contre ce journaliste et "l'abandon de toutes les charges liées à l'exercice professionnel de son métier". Le syndicat a aussi appelé au "respect de la liberté du travail journalistique et de ses garanties, notamment la protection des sources, la liberté de publication et la liberté d'expression".
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