"Après un accord entre ses avocats et le procureur, la question de la libération conditionnelle ne sera finalisée qu'après l'autorisation de l'équipe médicale", a déclaré le porte-parole du ministère Chrispin Phiri dans un communiqué. La Cour constitutionnelle avait accordé le 21 novembre une libération anticipée à Janusz Walus, 69 ans, après une trentaine d'années derrière les barreaux. Cet immigré polonais lié à l'extrême droite blanche afrikaner avait été condamné à mort puis à la prison à vie. Cette annonce de remise en liberté avait réveillé des souvenirs douloureux en Afrique du Sud. Le 30 novembre, des centaines de personnes, répondant à l'appel du parti communiste (SACP) et de l'ANC (parti au pouvoir) avait manifesté à Pretoria contre cette libération annoncée. A quelques heures de cette libération, maintes fois refusée par la justice, Janusz Walus avait été poignardé dans la prison de Pretoria où il purgeait sa peine, a priori par un autre détenu. Haut responsable de la branche armée de l'ANC, Chris Hani, 50 ans, a été tué le 10 avril 1993, dans un contexte de délicates négociations avec le pouvoir blanc en vue des premières élections démocratiques. Sa mort violente avait alors exacerbé les tensions raciales et provoqué de violentes émeutes.
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