Les victimes de la bousculade, en majorité âgées de 10 à 20 ans, se trouvaient au sein d'une foule entassée dans un petit passage pour assister aux feux d'artifice à l'extérieur du centre commercial Freedom City, dans le sud de la capitale Kampala. Le public n'avait qu'un point d'entrée et de sortie. Les organisateurs avaient condamné les autres accès pour empêcher les personnes n'ayant pas payé de s'infiltrer. L'organisateur de la soirée du Nouvel An, Abby Musinguzi, connu sous le surnom d'Abitex, et l'animateur Elvis Francis Juuko, sont poursuivis pour 13 chefs d'accusation, dont des actes de négligence ayant entraîné la mort et des blessures. Un tribunal de Kampala a accordé aux deux accusés une libération sous caution d'un montant de deux millions de shillings, environ 540 euros. La salle du tribunal était remplie de survivants, de proches des victimes ainsi que des familles des deux hommes inculpés, de politiciens et d'avocats. Abby Musinguzi et Elvis Francis Juuko seront de nouveau entendus par la justice lors d'une audience le 7 février, a déclaré à l'AFP leur avocat, Erias Lukwago. Elvis Francis Juuko a été interpellé vendredi dans la localité de Mityana, à 60 kilomètres de Kampala, où il se cachait, selon la police. Le président ougandais Yoweri Museveni a ordonné une enquête rapide sur le drame et offert aux familles des défunts 5 millions de shillings ougandais, environ 1.340 euros, pour les frais funéraires. Ces célébrations du Nouvel An en Ouganda, pays d'Afrique de l'Est, étaient les premières depuis trois ans, après des restrictions dues à la pandémie de Covid-19 et à des problèmes sécuritaires.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.