Le tout-puissant Comité exécutif national (NEC) à la tête du parti s'était déjà très brièvement retrouvé vendredi à Johannesburg, avant d'expliquer à la presse vouloir d'abord examiner de plus près les faits dans l'affaire visant le président. Il devait se réunir de nouveau dimanche à la mi-journée, avait annoncé le parti dans un communiqué matinal. Cette réunion a finalement été repoussée à lundi matin, ont confirmé à l'AFP plusieurs sources politiques. Depuis juin, M. Ramaphosa est gêné par le dévoilement d'un cambriolage en février 2020 dans l'une de ses luxueuses propriétés, qui a révélé la présence de 580.000 dollars en liquide camouflés sous les coussins d'un canapé. Le président, qui a amassé une immense fortune avant de revenir à la politique et qui se passionne pour le bétail, prétend que ces sommes sont liées à la vente de vingt buffles à un homme d'affaire soudanais. La plainte déposée en juin par un opposant politique n'a pas donné lieu à ce jour à des poursuites, l'enquête de police se poursuit. Mais une commission parlementaire a estimé mercredi qu'il "a pu commettre" des actes contraires à la loi et la Constitution, ouvrant la voie à une procédure de destitution qui pourrait être votée mardi au Parlement. Majoritaire au Parlement depuis 1994, l'ANC, un parti plombé par la corruption et une guerre de factions, choisit le chef de l'Etat depuis l'avènement de la démocratie sud-africaine.
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