Un précédent bilan officiel faisait état de trois soldats tués et cinq blessés, ainsi que sept jihadistes "neutralisés" lors de ces combats qui ont eu lieu entre Mopti et Ségou après plusieurs attaques contre l'armée menées à l'aide de bombes artisanales. En fait, "le bilan de l'embuscade d'hier (était) de 13 morts. Ce matin, un blessé grave a succombé à ses blessures, ce qui fait 14 morts, dont un capitaine qui était chef de la mission d'escorte", a dit à un correspondant de l'AFP un responsable de l'armée à Ségou où les dépouilles ont été acheminées. Le chef du détachement "et tout son équipage sont morts dans l'embuscade. On deplore plus de 12 morts", a dit un officier de gendarmerie du secteur s'exprimant lui aussi sous couvert de l'anonymat pour respecter les prérogatives de sa hiérarchie. Il a par ailleurs fait état de 30 soldats blessés et d'un certain nombre de disparus, et de plus de 30 jihadistes tués. Le Mali est en proie depuis 2012 à la propagation jihadiste et à une profonde crise multidimensionnelle, politique, économique et humanitaire. Le centre du pays est l'un des foyers de la violence qui a gagné les pays voisins, Burkina Faso et Niger, et s'étend vers le sud.
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