Un des "éléments extrémistes" a été interpellé par les forces spéciales de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST) à Chtouka Aït Baha, région rurale dans le sud du Maroc, a précisé le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) dans un communiqué. Cet homme a été placé en garde à vue. Simultanément, deux autres membres de la même cellule ont été arrêtés par les autorités espagnoles à Almeria, en Andalousie (sud de l'Espagne), ajoute le communiqué. A Madrid, une source policière a confirmé à l'AFP les informations de la police marocaine, sans vouloir donner de détails. Selon le BCIJ marocain, l'enquête a montré que les suspects avaient prêté allégeance à l'EI et oeuvraient à diffuser et promouvoir "des idées extrémistes pour les besoins de recrutement et d'embrigadement". "Les mis en cause ont montré leur disposition à s'impliquer dans des opérations terroristes faute de pouvoir rejoindre les fiefs de Daech (acronyme du groupe Etat islamique) dans la région du Sahel", affirme le communiqué marocain. "Ils entretenaient des liens avec des combattants chargés de recruter et de faciliter l'accès des volontaires pour combattre dans cette zone", selon la même source. Si le royaume chérifien a été épargné ces dernières années par les violences liées aux groupes jihadistes, ses services de sécurité font régulièrement état de coups de filet antiterroristes et de projets d'attentat déjoués. Depuis 2002, la police marocaine a démantelé plus de 2.000 "cellules terroristes" et interpellé plus de 3.500 personnes dans le cadre d'affaires liées au "terrorisme", selon le BCIJ.
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