Cinéma : Le film « Tirailleurs » vu à Abidjan par surtout des blancs

Infos. Le film « Tirailleurs » de Mathieu Vadepied a été projeté pour la première fois en Côte d'Ivoire mercredi 11 janvier 2022, sur les écrans de l'Institut Français à Abidjan.

Cinéma : Le film « Tirailleurs » vu à Abidjan par surtout des blancs
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Salle comble, la première projection ivoirienne de Tirailleurs a fait plus de 600 (six cent) spectateurs. Ironie ? Plus de 2/3 des cinéphiles de ce soir étaient des blancs, français pour la plus part.

Quand on parle de « Tirailleurs », on pense directement à Omar Sy, acteur, scénariste et producteur français. S’il a en effet joué l’un des deux rôles principaux, auprès d’Alassane Diong, Omar Sy est aussi vu comme la cheville ouvrière du film. Et pour cause. Il a fait plusieurs sorties en France et au Sénégal pour promouvoir le film.

Pour toute l’histoire, le film Tirailleurs conte la vie des soldats africains engagés pour rejoindre les troupes françaises lors de la première guerre mondiale. Omar Sy dans le rôle de Bakary Dieye, éleveur peulh, vit paisiblement avec sa famille dans son village de Toro au Sénégal lorsque les troupes françaises débarquent pour lui arracher son jeune fils Thierno, « tirailleur sénégalais », d’office. Thierno Dieye qui n’est autre que Alassane Diong est un « bras valide » parce que jeune et parlant français.

Omar Sy ou Bakary Dieye contourne les évènements, va s’enrôler volontairement pour rejoindre les rangs des combattants. Course contre la montre, contre l’invisible et l’innocent espoir de pouvoir un jour ramener son fils à la maison, dans leur Toro. Mais coup du sort, au bas de la colline où les allemands assaillissent de bombes et de mitraillettes, le jeune Thierno s’attache finalement à la cause française. Même s’il faut se souvenir du conseil de son père de rentrer tôt ou tard une fois la guerre terminée, chez eux. On ne compte plus le nombre de tentatives du père Bakary de ramener son garçon en Afrique. Il tombera justement sous le un coup fatal du camp adverse, allemand. Bakary est mort. La guerre, finie, Thierno rentre chez les siens.

Vous rappelez-vous des tirailleurs sénégalais ? Essayez-vous d’imaginer ce que fut le vécu de ces espoirs, ces avenirs, fils et jeunes pères africains ? Comment ont-ils été arrachés de leur terre pour rejoindre une cause pour laquelle l’Afrique n’avait pas d’intérêt ? C’est d’eux, que Tirailleurs parle. Ce film, sans être revendicatif appelle simplement à la mémoire collective. Qu’on ne les oublie pas.  Comme l’a si bien dit Omar Sy : « Nous avons la même histoire mais pas la même mémoire ».

Nous avons recueilli les impressions de quelques spectateurs, Luc Roland, Anaïs Touré et Blanche Bourge. Ecoutons.

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