"Ismaïl Alexandrani a été relâché, il est désormais libre", a écrit dans un message publié sur les réseaux sociaux Khaled Ali, défenseur des droits humains et ancien candidat à la présidence. M. Alexandrani, l'un des très rares experts des mouvements islamistes armés dans la péninsule égyptienne du Sinaï, avait été incarcéré en 2015 pour "appartenance" à la confrérie interdite des Frères musulmans. Il était également accusé d'avoir publié des "secrets militaires". En mai 2018, il a été condamné en première instance à 10 ans de prison par la justice militaire. La cour d'appel militaire a ramené en octobre dernier cette peine à sept ans. L'Egypte, pays le plus peuplé du monde arabe avec 104 millions d'habitants, compte plus de 60.000 prisonniers d'opinion selon des ONG. Elle est par ailleurs en queue du classement mondial des libertés universitaires de l'Academic Freedom index (AFi). Les récentes grâces présidentielles et la libération de plusieurs dissidents ont été accueillies avec scepticisme. Au total, 766 prisonniers politiques ont été libérés depuis avril, mais deux fois plus de personnes ont été arrêtés au cours de la même période, selon des données compilées par Amnesty International.
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