"Les services de sécurité ont déjà pris le contrôle du lieu et les blessés ont été évacués dans des structures sanitaires" de la région en proie à des violences meurtrières de divers groupes armés depuis des années, a ajouté le porte-parole de l'armée Antony Mualushayi dans un communiqué. Le nombre de victimes n'était pas connu dans l'immédiat. Plus de 120 groupes armés sont présents dans l'est de la République démocratique du Congo, riche en minéraux, dont beaucoup sont l'héritage des guerres régionales qui ont éclaté au début du siècle. Considérées comme le plus meurtrier, les Forces démocratiques alliées (ADF) que le groupe État islamique présente comme sa branche en Afrique centrale, sont actives dans la région du Nord-Kivu où l'attentat a eu lieu. Elles sont accusées d'avoir massacré des milliers de civils en RDC et commis des attentats en Ouganda. Les Etats-Unis les ont placées en 2021 sur leur liste des organisations terroristes. D'autres groupes sont également actifs et cherchent à contrôler des territoires pour des motifs ethniques et/ou pour en extraire les riches ressources du sol, souvent encouragés et financés par les pays voisins. Au Nord-Kivu, le Rwanda est accusé par Kinshasa et les pays occidentaux de soutenir la rébellion tutsi du M23, qui s'est emparée ces derniers mois d'une large portion d'un territoire au nord de Goma.
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